Voyage aux USA 100 ans après

Comme vous le savez, nous avons choisi de marcher sur les traces inspirantes d’Émile Coué aux États-Unis, un siècle après lui. Bien que notre projet initial ait été conçu pour réunir cinq membres de l’association et une journaliste, les contraintes de planning et de budget nous ont conduit à prendre une décision plus légère. Cependant, cela n’altère en rien la réalisation future de notre projet. Nous sommes convaincus qu’il verra le jour.

Cette fois-ci, c’est avec une énergie débordante que notre présidente dynamique, Dominique Bolusset Sabish, s’envole en solitaire pour un enrichissant séjour d’étude à New York. Nous sommes impatients de partager avec vous chaque moment de son aventure au quotidien. Ensemble, tournons-nous vers l’avenir positif qui nous attend !

Est républicain

6 décembre

7 décembre

Notre amie Dominique arrive à la gare de Nancy pour ce grand voyage qui commence par le train. A tous points de vue, tout va bien.

14H30 ce sera le décollage, dernières réflexions en français de Dominique:
« C’est un vrai jeu de pistes dans cet aéroport ! Ça me donne une idée « jeu de piste Émile Coué » pour nos prochaines animations. J’ai 6000 pas à mon actif jusqu’au hall d’embarquement. Y a pas à dire, Coué entretient la forme ! »

7 décembre

Arrivée à bon port !
C’est à bord du célèbre paquebot  » Majestic » qu’ Émile Coué arrive le 4 janvier 1923 à New-York. Il était parti 10 jours plus tôt de Cherbourg.
Le paquebot arrivera avec 1 jour de retard en raison d’une terrible tempête survenue le 29 décembre. Coué en parlera comme le pire jour de sa vie. Au cours de cette traversée, Émile Coué propose sa pratique à beaucoup de personnes qui souffrent du mal de mer.
Et, à la descente du bateau, lorsqu’un journaliste lui demande si lui-même a souffert du mal de mer, il lui répond : « vous vous moquez de moi » (dit-il avec un grand sourire,) « j’aurais donné un très mauvais exemple, si j’avais eu le mal de mer durant ce voyage « .
Aujourd’hui, je suis partie de Paris avec un A 330 de Delta. Et forcément… je n’ai pas eu le mal de mer ! Par contre, nous sommes arrivés plus tôt que prévu !

8 décembre

𝗔𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 𝗯𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻é𝗲 𝗲𝗻𝘀𝗼𝗹𝗲𝗶𝗹𝗹é𝗲 !
Lorsque Émile Coué est arrivé à New York, c’est Oliver Lyford qui l’a accueilli en même temps que des centaines de personnes venues voir « the miracle man ». Plus de 40 journaliste étaient également présents. Émile Coué a fait sa première interview à bord du paquebot Majestic. La Comtesse Capponi qui a proposé sa suite pour pouvoir faire les interviews. Le paquebot a accosté sur le 59 North River.
𝗔𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 𝗷𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗺𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹’𝗲𝗮𝘀𝘁 𝗥𝗶𝘃𝗲𝗿.
Le New York times a également couvert l’arrivée d’Émile Coué et suivi son parcours

9 décembre

𝗪𝗲𝗹𝗰𝗼𝗺𝗲 𝘁𝗼 𝘁𝗵𝗲 𝗖𝗵𝗲𝗹𝘀𝗲𝗮 𝗽𝗶𝗲𝗿𝘀 !
Me voici sur la North River, au quai 59 et surprise… Il n’existe plus ! Ce quai était immense (du 57 au 59) afin de pouvoir accueillir les gros paquebots. (En 1912, il était prévu que le Titanic accoste à cet endroit.) Aujourd’hui, au même emplacement se trouve le New York Golf Center.

10 décembre

𝗡𝗲𝘄 𝗬𝗼𝗿𝗸 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰 𝗹𝗶𝗯𝗿𝗮𝗿𝘆.
C’est dans cette magnifique bibliothèque que se trouvent toutes les archives de l’institut Coué de New York. À cette époque, des centaines d’instituts Coué voient le jour à travers le monde. En 1926, à la mort d’Émile Coué, l’institut de New-York fonctionne à plein régime.
Plus de 250 médecins y envoient régulièrement des malades. Le capitaine Stewart Rogerson, le directeur, fait état de très bons résultats : 86 % des patients Étant guéris ou voyant leur état s’améliorer. (source livre Coué réhabilité R. Centassi- G. Grellet)

11 décembre

Suite des aventures de Dominique !
Me voici à la gare de New-York. Le Grand Central Terminal ! Au centre de l’arrondissement de Manhattan, quartier Midtown. Cette gare a été achevée en 1871, mais reconstruite et agrandie à plusieurs reprises, la splendide verrière a été conservée. Émile Coué s’est rendu dans cette gare à plusieurs reprises pour rejoindre Boston, New Haven, Washington, etc… afin de réaliser près d’une centaine de conférences lors de son séjour aux États-Unis.

11 décembre

𝗖𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹 𝗽𝗮𝗿𝗰 𝗲𝘁 𝗝𝗼𝗵𝗻 𝗟𝗲𝗻𝗻𝗼𝗻.
Émile Coué a visité Central parc. Un magnifique parc, poumon vert de New York. Dans ce parc se trouve, de nos jours, un mémorial en l’honneur de John Lennon, le « Strawberry fields monument ». John lennon a repris dans sa chanson « beautiful boy » la célèbre phrase d’Émile Coué. « Every day, in every way, it’s getting better and better ». Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux !
Écoutez la magnifique chanson 𝗜𝗺𝗮𝗴𝗶𝗻𝗲 : ❤️
https://youtu.be/VOgFZfRVaww?si=53wPZ6VcG0Xz51Bj

11 décembre

𝗟𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗮 𝗡𝗲𝘄-𝗬𝗼𝗿𝗸
Émile Coué a rencontré de nombreuses personnalités lors de son séjour aux États Unis, entre autres, le Consul général de France à New-York, M. Gaston Ernest Liébert. Un de nos objectifs, en faisant ce voyage cette année, « sur les pas d’Émile Coué, 100 ans après » , était de prendre contact avec le consulat pour établir des liens entre New York et Nancy, dans le cadre des projets de notre association. Notre souhait s’est réalisé.
J’ai eu le grand plaisir de rencontrer M. Damien Laban, Consul général adjoint de France à New-York.
𝗥𝘃 𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝟮𝟬𝟮𝟰 !